Méthode Zermati : deuxième rendez-vous

Après un 1er rendez vous auprès de la diététicienne qui va me suivre désormais en suivant la méthode Zermati, je suis retournée la voir munie du questionnaire du GROS qu’elle m’avait demandé de remplir et de mon carnet de bord rempli pendant une semaine.

Cette séance a vraiment été agréable. On a parlé des régimes, des déréglements qu’ils engendrent après avoir, pourtant, apporté beaucoup de sécurité. Elle m’a ainsi expliqué que l’alimentation est de fait soumise aux émotions. Ce n’est ni bien, ni mal, mais humain. Nous sommes programmés pour nous réconforter avec la nourriture et ça fait du bien! Et les régimes au début procurent une sensation de réconfort car on ne mange plus selon ses émotions, on est plus dans le flou de notre ressenti, on suit des règles toutes faites qui nous font perdre du poids. Mais au bout d’un certain temps, on ne s’y retrouve plus. Nos émotions nous amène à rompre cet équilibre que l’on croyait avoir trouvé et c’est un cercle vicieux. Le fait de se contraindre avec autant de violence au cours du régime fait naître des émotions négatives qui nous font manger, etc. On ne sait plus gérer et au bout d’un certain temps, c’est la cata! Moi je m’apercevais que je maigrissais plus voire que je grossissais alors que je supportais de moins en moins les efforts imposés par le régime. Toute ma vie était réglée par le régime : les repas, évidemment, l’activité physique et le sport, les sorties, les vacances… je devenais obsédée et stressée par la nourriture et je ne savais plus quoi faire pour me sentir mieux.

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La diététicienne a eu des paroles très réconfortantes m’expliquant à quel point un régime était difficile et que souvent les personnes qui venaient la consulter étaient des personnes très volontaires… et oui pour perdre du poids ou pour s’attarder longtemps dans la restriction cognitive, il faut faire preuve d’une volonté très forte! Et pourtant les idées préconçues voire même Dukan, par exemple, nous amènent à penser que l’échec face au régime résulte d’un manque de volonté… ce qui est parfaitement faux! L’échec du régime est dû au simple fait que c’est impossible à suivre!

Ensuite elle m’a éclairée sur l’équilibre alimentaire. Depuis que j’ai arrêté les régimes, je mange essentiellement ce qui me fait envie, c’est à dire plutôt des produits riches, gras, sucrés… je ne m’en porte pas plus mal mais j’ai parfois le doute (encore des traces de la restriction cognitive dont il faut que je me débarrasse) et je m’inquiète aussi pour ma santé! Tout d’abord, cette tendance est normale après tant d’années de restrictions (eh oui je m’aperçois que j’ai finalement toujours dû surveiller mon alimentation). Je me rempli de ce dont j’ai été privée, tout en arrivant à gérer ma faim même si la satiété et la satisfaction ne sont pas toujours là. Mais l’équilibre alimentaire se détermine sur 7 à 10 jours et il n’y a donc pas d’inquiétude à avoir. Régulièrement, mon corps va régulièrement réclamer ce dont il a besoin et je finirais par avoir envie de légumes et de fruits. Et c’est vrai, je l’ai déjà observé!

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Nous avons ensuite discuté des traditions culinaires et des raisons qui nous poussent à consommer certains aliments ensemble comme par exemple la salade et la vinaigrette. Elle m’a demandé pourquoi à mon avis on assaisonnait la salade… Moi j’ai répondu « parce  que c’est bon ensemble »! Elle m’a dit oui, bien sûr, mais c’est la conséquence et pas la cause…. et là, elle m’a expliqué que certains nutriments de la salade, combiné avec ceux de l’huile et de la vinaigrette, étaient bon pour nous, ce qui nous conduisait à trouver cela bon. Je sais, c’est un nouveau paradigme à comprendre mais cela a du sens. Ainsi, toutes les cultures ont adapté leur alimentation à ce qu’elles trouvaient sur place et à ce dont elles avaient besoin. Par exemple, les céréales de la semoule de couscous et les légumineuses, dans des proportions adaptées, remplacent les protéines animales. C’est également le gars au Mexique du maïs et des haricots rouges…

Enfin, nous avons conclu ces 45 min de discussion par la nécessité pour moi de réfléchir à ce que je mange en me demandant si j’en ai vraiment envie, au sens corporel du terme, ou si je mange l’aliment par habitude… Ai je vraiment envie de produits sucrés tout le temps? Est ce qu’un bout de jambon ne remplacerait pas toujours un gâteau, par exemple? Il faut donc que je continue à être attentive. Elle m’a également conseillé la lecture du livre de Gérard Apfeldorfer, Mangez en paix, qui traitent des idées préconçues que nous avons sur l’alimentation… Je l’ai commandé et je m’y mets très prochainement.

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Voilà pour ce rendez vous. J’apprécie la gentillesse et le naturel de ma diététicienne. Je me sens plus à l’aise avec elle. J’aimais bien le Dr Zermati, il est agréable et humain. Mais je ne sais pas, j’ai plus l’impression de discuter avec ma diététicienne, plus librement, moins en position de patiente ou de petite fille face à une figure paternelle. J’ai bon espoir pour la suite! D’ailleurs, ça y est, après plusieurs semaines de tergiversations, je me suis inscrite dans une salle de sport et j’ai adoré ça!

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