L’histoire: Pitt est appelé en urgence par son supérieur, Victor Narraway, directeur de la Special Branch. En effet, des anarchistes menacent de faire sauter une bombe dans Londres. Il arrive alors que des échauffourées ont lieu entre les anarchistes et la police et que le chef de ses anarchistes a été tué dans des circonstances troublantes. Deux des anarchistes arrêtés évoquent une conspiration au sein de la police, pilotée par le Cercle Intérieur qui a déjà valu à Pitt son poste de détective dans la police. Afin de déjouer la corruption qui a infiltré une partie des services de police, et donc la crédibilité de l’Etat britannique, Pitt, assisté de l’Inspecteur Tellman, son ancien adjoint, va devoir faire un pacte avec le Diable, Voisey qui a provoqué sa chute…
A nouveau, Londres et donc les fondements de l’Empire britannique, sont menacés par les anarchistes, infiltrés dans toutes les couches de la société. Ceux ci veulent une nouvelle société, un nouveau pouvoir qui serait plus juste pour toutes les couches de la société. Ces enjeux et les objectifs de certains de ces anarchistes vont loin et montent dans les plus hautes sphères du pouvoir politique britannique, via l’influence du Cercle Intérieur. Pitt doit faire face à son ancien ennemi, le Cercle Intérieur ainsi que Voisey qui lui voue une haine féroce et dispose encore d’une influence importante. C’est l’éthique même de Pitt face à la menace politique qui est mise à l’épreuve dans ce roman alors qu’il devra faire alliance avec son ennemi intime afin de sauver la Couronne. On sent que la situation de Pitt dans son nouveau service est encore fragile. La confiance de Narraway est encore incertaine et Pitt n’est pas très à l’aise avec ses nouveaux enjeux politiques auxquels il doit faire face. Ce n’est pas le roman que j’ai préféré mais j’ai aimé cette confrontation entre Pitt et Voisey et ce questionnement intime de l’homme intègre. Jusqu’à quel point peut on rester droit dans ses bottes? Est ce que la fin justifie les moyens?
