Katherine Mansfield, une femme libre

Katherine Mansfield est un écrivain encore assez peu connu des lecteurs français alors qu’elle est considéré, chez les Anglo-saxons, comme une des meilleures nouvellistes de son temps.

Katherine Mansfield est née Kathleen Beauchamp le 14 octobre 1888 à Wellington en Nouvelle-Zélande. Elle est issue d’une famille aisée de banquier et est la cousine de l’écrivain Elizabeth Van Armin. Son pseudonyme est en fait le nom de sa grand mère.

Elle commence à écrire très jeune et part étudier en Angleterre en 1903. C’est une personne qui a vécu sa vie très librement, passant outre les conventions sociales.

Katherine Mansfield a vécu 2 relations homosexuelles dans sa vie, dont elle parle dans son journal. Elle a aussi épousé George Brown en 1909, alors qu’elle était enceinte d’un ami, et l’a quitté le jour même (pour divorcer en 1913). Enfin, elle a épousé le critique littéraire John Middleton Murry en 1918. Et je ne vous parle pas de ses autres liaisons…

La jeune Katherine a d’abord voulu devenir violoncelliste professionnelle et, c’est à son retour en Nouvelle-Zélande, en 1906, qu’elle commence à écrire des nouvelles et décide de devenir écrivain. Elle découvrira Tchekov (dont elle s’inspirera par la suite) pendant un séjour en Allemagne qui lui inspirera le recueil de nouvelles Pension allemande.

La première Guerre mondiale marque un tournant dans sa vie: son frère est tué au combat. C’est alors que l’oeuvre de Katherine Mansfield est fortement influencée par son enfance en Nouvelle-Zélande.

En 1916, le recueil Prélude est publié alors que Katherine vit en France. C’est lors d’un séjour en Angleterre en 1917 qu’elle rencontre Virginia Woolf à laquelle on l’a beaucoup comparée, notamment en raison de l’utilisation du « monologue intérieur ».

Le recueil La Garden Party est publié en 1922.

Katherine Mansfield meurt le 9 janvier 1923 près de Fontainebleau. Elle est inhumée à Avon. Deux recueils de nouvelles seront publiées posthume (Le Nid de colombes et autres nouvelles ; Quelque chose d’enfantin, mais de très naturel et autres nouvelles), ainsi que son journal et ses lettres.

Les principales nouvelles de Katherine Mansfield :
– « Félicité »
– « La Garden Party »
– « Sur la baie »
– « Miss Brill »
– « La maison de poupées »
– « Prélude »

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2 réponses à Katherine Mansfield, une femme libre

  1. Nag dit :

    On en trouve facilement en bouquinerie a priori, très très facilement dans les librairies spécialisées en littérature anglo-saxonne (forcément) et sur Internet. Dans les grosses librairies indépendantes, ça ne devrait pas poser de problème non plus…mais je ne garantis rien! Contente de te l’avoir fait découvrir…

  2. Léthée dit :

    Merci pour ce commentaire. Ca me donne bien envie de découvrir ce personnage. On trouve ses livres à peu près partout ou c’est difficile ?
    A bientôt

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